jeudi 12 mars 2015

Pichilemu et les vagues de Punta de Lobos


L'après midi du 13 Juin nous prenons la route en direction de l’ouest. Après  quelques heures, nous quittons la forêt qui tapisse les collines. En contrebas, l'océan se présente enfin, drapé de couleurs crépusculaires. Une douceur irréelle se dégage. Nous traversons le village de Pichilemu et atteignons le cap de "Punta de Lobos".
Il fait nuit noir, on s'endort rapidement, bercés par le bruit des vagues.  Enfin l’océan !!

Le 14 Juin on se réveille à l'aube. Je suis très excité, la plus belle vague du pays déferle juste en contrebas. "Punta de Lobos" est une pointe rocheuse, entourée de falaises abruptes peuplées de cactus et de pélicans. Au large, 2 énormes rochers plantés dans l'eau imposent le respect.









 



Des lignes de houles parfaitement lisses rentrent méthodiquement dans la baie. La brume se dissipe doucement. L'atmosphère chargée d'eau adoucie la luminosité matinale. Les couleurs sont exceptionnelles, une impression de sérénité très forte se dégage. 

Le spot est mondialement reconnu pour la qualité de ces vagues. Il est protégé des vents dominant du Sud par les falaises et tient la houle jusqu’à 6 mètres. C'est d'ailleurs une des étapes du "big waves challenge", vous l'aurez compris une compétition de surf de grosses vagues. De plus, le Chili profite de la plus forte fréquence de vagues au monde. Ce paradis de surfeurs est heureusement  protégé des hordes de touristes sportifs par un climat froid et une température d'eau très froide.

L'eau devrait être autour de 11° à cette époque; avec le phénomène "El Nino" elle est heureusement pour moi à 14 °.














 































On est tous sous le charme de cet environnement tellement photogénique, et moi... je suis complètement gaga ! Dans les falaises, une école de surf faite de bric et de broc fait face à l'océan. Le propriétaire nous propose d'utiliser la douche et les toilettes. On ne pouvait pas rêver mieux.







 























 








 








 




Après un peu de réticence, Benoit viendra surfer avec moi une ou deux fois. Nos amis partiront 2 jours après notre arrivée pour se rendre à l'île de Pâques. On aurait bien été tenté l'expérience nous aussi mais nos amis garagistes ont pompés nos ressources. On décide de se retrouver à la vallée de la Lune en Argentine d'ici à 2 semaines. Estelle et moi, squattons le parking pendant 5 jours. Les journées sont rythmées par les sessions de surf, les séances photos et les incroyables crépuscules. Nous tombons sous le charme et repoussons jusqu'au dernier moment le départ de ce petit paradis. 















































Une dernière session avec ma toute nouvelle planche de surf que je viens d'acquérir et nous voilà en route, comme c'est dur !






Nous arrivons en soirée dans la magnifique baie de Playa las Docas, dernier havre de paix avant Valparaiso. Pas si rassurant, la mégapole n’est pas loin, nous sommes seuls et la longue piste qui nous a amené ici risque de se transformer en patinoire à la moindre pluie.

Au petit matin panne de batterie, on avait prévu le coup et on se laisse glisser le long de la pente pour démarrer. Pas le droit à l’erreur ! 





Nous avons établi un programme pour passer la journée a Valparaiso. La ville a mauvaise réputation, beaucoup de voyageurs ont subit des vols dans leur véhicule et nous cherchons en vain un parking suffisamment haut pour nous accueillir. Le temps est humide, les collines sous les nuages. 







Nous écourtons notre visite et prenons la route vers l'Argentine et le passage frontalier Libertador que domine l’Aconcagua, le plus haut sommet d’Amérique : 6962 mètres.










Prochaine étape Cordoba !

2 commentaires:

  1. Effectivement très impressionnantes ces vagues, je comprend que ce soit un lieu très prisé des surfeurs,
    et vous ayez été préssés d'y arriver et d'en profiter... C'est magnifique à regarder, mais par une eau à 14°...
    Et les crépuscules sont tout aussi époustoufflants...
    Bravo à vous une fois de plus pour ce magnifique reportage !

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  2. Alors la evidament avec un spot de surf comme celui ci Xavier a du s'en donner a coeur joie oubliant la contrainte du froid grace a la combinaison et l'adrenaline qui coule dans les veines et l'impatience ;la planche devait etre pleine de poussiere apres tout ce temps sur la galerie
    Les couleurs des couchers de soleil sont comme toujours presentes ainsi que la qualité des fotos
    Encore un bravo pour nous montrer ces magnifiques horizons

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